FAQ sur le tourisme humanitaire
Ces dernières décennies, le tourisme humanitaire est en plein essor. Il s’adresse à ceux qui ont envie de s’impliquer dans des projets humanitaires et de découvrir de nouveaux horizons. Qu’est-ce que réellement le tourisme humanitaire ? En quoi consiste-t-il ? Quels sont ses avantages ? Comment y participer ? FAQ sur le tourisme humanitaire pour mieux comprendre son concept.
C’est quoi le tourisme humanitaire ?
De par notion, le tourisme humanitaire indique deux choses contradictoires. Le tourisme fait référence au plaisir, au voyage et à la découverte. Quant à l’humanitaire, il indique un dévouement (volontariat). Un tourisme humanitaire est donc un voyage qui permet à la fois de faire des découvertes et de participer à des projets de développement durable (aide aux personnes handicapées, sensibilisation pour la protection de l’environnement…). Il est apparu en Suisse, en 1863, lorsque la Croix-Rouge a fondé une première génération d’ONG. Au fil des années, de plus en plus d’organisations ont adopté cette méthode. Par exemple, en 1958, Alec et Mora Dickson ont fondé l’association Volounteer Service Overseas. Le programme permet à de nombreux jeunes et adultes de trouver des missions humanitaires qui leur correspondent, de faire de nouvelles rencontres et de connaître d’autres cultures.
Quels sont les objectifs du tourisme humanitaire ?
Le but du tourisme humanitaire est, avant tout, de motiver la population à venir en aide aux personnes en difficulté. Il permet à chacun, notamment aux jeunes, d’apporter du soutien à ceux qui en ont réellement besoin. Que le volontaire soit en quête de sens ou d’une expérience, le but du tourisme humanitaire est de témoigner un élan de générosité : faire quelque chose de bien pour une autre personne. L’objectif est également d’inculquer aux jeunes le sentiment de bienveillance, de compréhension et d’empathie. Vous vous demandez sans doute pourquoi ce type de voyage engage les volontaires à partir à l’étranger, non d’aider les pauvres à proximité de chez soi ? La réponse est simple : le but du tourisme humanitaire ne se résume pas à aider les personnes en difficulté. Il a aussi pour objectif de permettre aux volontaires de se lancer dans une expérience qui peut leur être favorable. En effet, un tel voyage leur est bénéfique dans le milieu professionnel. Si vous souhaitez, par exemple, travailler auprès des associations et des organisations, le tourisme humanitaire valorisera votre CV. Le fait d’avoir participé à des missions indique vos valeurs morales et éthiques.
En plus de cela, les missions réalisées lors du voyage permettent de découvrir le monde et de s’ouvrir à d’autres cultures.
Comment participer à un tourisme humanitaire ?
Pour participer au tourisme humanitaire, il convient avant tout d’intégrer des associations et des organisations. Voici quelques organismes sérieux à contacter :
– Le Service Civique :
Le Service Civique propose aux volontaires de moins de 26 ans diverses missions humanitaires : lutte contre la faim, soutien scolaire auprès d’un orphelinat, aide des personnes handicapées, participation à un projet éducatif, etc. Pour effectuer une mission de Service Civique, des conditions sont à respecter. Les bénévoles doivent être âgés de 16 à 25 ans et être de nationalité française. Avoir une motivation est aussi nécessaire. En échange de leur travail, les participants recevront une indemnité de 467 euros environ (versée par l’État).
– Le Service Volontaire Européen (SVE) :
Cet organisme reconnu offre l’occasion de participer à un projet dans divers domaines (santé, éducation, environnement, économie solidaire, etc.). Les missions ont généralement lieu en Europe, au Maroc, en Algérie, au Liban et dans d’autres pays partenaires de l’organisation. Elles durent 2 à 12 mois environ. Pour participer au SVE, il faut être âgé de 17 à 30 ans. Il convient aussi de contacter un organisme agréé dans son pays de résidence.
Tout comme le Service Civique, le SVE offre une indemnité et des frais de voyage. Notez qu’aucune formation et diplôme ne sont requis pour participer aux missions.